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Il était une fois... RES’ART
Le réseau des artisanes d’art algériennes, Res’Art, a émergé en 2001 de la réflexion de trois militantes de l’association “Femmes en Communication”: Mina Zerrouk, journaliste et chef de projet à FEC, Wardia Sokri, artisane d’art, et Maya Azeggagh, ingénieur reconvertie dans l’art et l’artisanat.
Toutes les trois étaient convaincues qu’à la sortie de la décennie noire, les savoirs-faire algériens en matière d’artisanat étaient en train de se perdre.
Pour l’association Femmes en Communication, l’artisanat était une forme de communication féminine qui fait partie de l’identité et du patrimoine matériel et immatériel algérien.
Maya Azeggagh et Wardia Sokri qui avaient expérimenté les difficultés des artisanes ont eu l’idée de travailler en groupe pour créer une entraide entre artisanes (accès à la matière première, commercialisation et mobilité).
A l’époque FEC profitait de chaque activité publique, séminaire et salons, sur le national ou l’international, pour faire exposer le travail des artisanes. Le réseau a commencé officiellement en 2003, avec une vingtaine d’artisanes de 5 régions: Adrar, Alger, Tizi Ouzou, Tipasa et Timimoun.
Entre 2008 et 2010 Res’Art s’est élargie à 120 artisanes, sur 8 nouvelles régions: Bouira, Cherchell, Djanet, Ghardaia, Constantine, Oran, Tiaret et Tougourt. Entre 2011 et aujourd’hui plus de 450 artisanes ont été formées et Res’Art s’est encore élargi à Tamanrasset, Jijel et Kalitouss.
Le travail de Res’Art a permis aux femmes artisanes de se rencontrer et d’échanger, de se former pour faire évoluer l’artisanat algérien, de développer leur commercialisation sur le national et à l’international et de s’organiser dans une démarche de commerce équitable.