
Nassima: 50 ans, agricultrice
L’Algérie ce grand pays avec des conditions climatiques différentes, un territoire immenses, dans les zones rurales nous avons pu rencontrer quelques femmes, Nassima, Nacera, Meriem et Rekia et nous allons a travers ces femmes rurales, voir qu’elles ne vivent pas dans les mêmes conditions, certaines travaillent en toute tranquillité et sérénité leurs champs ou ceux de leur famille, d’autres par contre, subissent la surveillance constante de leurs proches ce qui réduit leurs libertés de déplacements, et ce qui va aussi réduire le capacité de développer leurs activités, pour la production familiale ou bien pour la participation à l’économie. Nous avons rencontré certaines d’entre elles qui ont bien voulu nous raconter leur quotidien et les contraintes qu’elles doivent surmonter, nous allons commencer par le Nord du coté d’Akbou ou la cueillette des olives était encore entrain de se faire.
Nassima, 50 ans, détentrice d’une carte de fellah (Agricultrice), a commencé à travailler à l’âge de 19 ans dans le champ familial et qu’elle s’entend bien avec son mari Chikh Omar, qui la laisse libre de ces déplacements. Ils travaillent ensemble dans leur champ de 5 hectares, ils font aussi l’élevage de poules et de vaches et leurs enfants les aident occasionnellement. Nassima est, aussi, membre d’une association de wilaya ; Ses amis de l’association, lui sont d’un grand soutien, pour développer son activité agricole. Elle vend ses produits sous emballage conforme au règlement. Parlant de son activité Nassima nous dit :
« la cueillette des olives est difficile certes, mais j’aime énormément cette activité parce qu’elle entretient la solidarité et le partage et c’est en plus, un créneau qui a son avenir »
Elle ajoute toutefois :
« je lance un appel concernant le manque d’outils. J’ai fait une formation de 3 mois et je n’arrive pas à améliorer mon activité parce que je ne suis toujours pas équipée ».