Découvrez l’actualité de Res'Art et ses artisanes , leurs participations aux salons nationales et internationales.

Le mois du patrimoine, nous permet de connaître la diversité du patrimoine algérien, selon la localisation et la géographie du territoire, il représente un savoir-faire, une architecture, beau et ingénieux. Dans cette production participent des femmes et des hommes, nous mettons en lumière la participation des femmes à la culture et à la préservation du patrimoine algérien. Un riche patrimoine artisanal féminin existe, les artisanes sont nombreuses par leur travail de borderie, de tissages, de coutures, poterie, vannerie qui méritent tous les soins et la valeur qui leurs est dû.

Les femmes ont su préserver le savoir-faire féminin tant bien que mal. Les potières sur les côtes marine de Jijel à Tipaza, jusqu’à Bider produisent et perpétuent un magnifique savoir-faire du simple à la décoration de motifs locaux amazigh.

Nous rendons hommages à toutes ces potières en particulier à madame Ouiza Bacha.

Zahra Bacha née à Tassaft w de Tizi ouzou Retraitée en tant que professeur de français de l’enseignement secondaire. Reconvertie à la poterie et à la céramique en 1996, un savoir faire acquis auprès de sa sœur Ouiza Bacha dont le projet était de contribuer à la sauvegarde de la belle poterie traditionnelle kabyle en voie de disparition . A participé à plusieurs exposition au niveau nationales et internationales ( foire de Paris, Strasbourg, Bordeaux et Maroc ) Primée deux fois : 2014, 1er prix festival de la création féminine. 2015, 2eme prix au salon de l’artisanat traditionnel.

Nous vous présentons aussi Habiba Mous potière et présidente d’association qui travaille depuis les années 80 avec sa belle-famille pour la préservation du savoir-faire et la création autour de cet art ancestral.

« Valorisation économique du patrimoine culturel », c’est le slogan choisi pour cette édition 2021 du mois du patrimoine, prévu du 18 avril au 18 mai, dont le coup d’envoi officiel des festivités a été donné, ce lundi à Alger, par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda.

Rekia, 52 ans,

agricultrice

Rekia quant à elle habite à 50 km de la capitale, a 52 ans, est née dans une famille qui travaille la terre et possède des vergers, elle a décidé de s’occuper de la forêt familiale. Cette forêt subit des incendies depuis la décennie noire (relative au terrorisme en Algérie) et bien que ses frères lui disent que c’est peine perdue car chaque année les incendies détruisent tout ce qu’elle a entrepris, elle continue inlassablement dans ce dur labeur.

Rekia après avoir terminé ses études en marketing, s’est consacrée corps et âme à ce lieu, elle dit :

« c’était le paradis sur terre, tout poussait, l’eau était présente, maintenant c’est la sécheresse et le soutien pour mettre en place des bassins n’est toujours pas arrivé ».

Elle a créé une association pour militer pour la réforme et la préservation des zones rurales de la Mitidja, c’est une décision bien difficile pour ne pas dire impossible ne pouvant y être présente en permanence car n’y vivant pas pour des raisons de sécurité.

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